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Petit déjeuner salé


Tellement de fruits, c'est beau

L’Inde, au final, c’est beaucoup d’éléments qu’on trouverait complètement « wat da hèl » en Europe mais qui sont totalement communs et banals ici. Je vous avais parlé de leur conduite absolument magistrale, – seigneur Dieu, aie pitié de mon âme – mais attaquons-nous aujourd’hui à un autre gros morceau de la culture indienne : la nourriture.


Je préfère prévenir de suite, contrairement à de nombreux autres points, je limiterai le sarcasme sur ce sujet, et ce pour diverses raisons, la première étant qu’honnêtement, je préfère leur manière de se nourrir à la nôtre (même si un bon welsh des familles, ça manque quand même, y’a pas à dire).


Pourquoi cette précision ? Hé bien tout simplement parce que, dans le Kerala, la majorité de la nourriture consommée est végétarienne (sans viande, donc), ce qui leur évite d’avoir à élever des milliards de poulets dans des conditions relativement infâmes pour nourrir un peuple toujours plus vorace et nombreux. Leçon de morale ? Pas vraiment, mais c’est aussi intéressant de souligner ce que les voisins font bien (merci l’Hindouisme pour le coup).


Je cherche encore les couverts

Intéressant également de souligner ce qui est carrément bizarre. En Inde, ils n’ont pas la distinction que l’on fait, en Europe, concernant les repas. Oui, vous savez, vous vous levez le matin, vous prenez ce qu’on appelle communément un petit déjeuner (généralement des fruits, yaourts, lait et autres céréales). A midi, c’est l’heure du déjeuner, généralement un repas salé plutôt léger, puis vers cinq heures, un petit goûter sucré, et enfin, vers neuf heures du soir, c’est le dîner, le moment où on se déchire la panse. Bon, après y'a le kebab à 4 heures du matin après quelques bières et une cigarette aromatisé, mais je vais l'omettre volontairement celui-là.


Pour le reste... oubliez toutes ces conneries, bienvenue en Inde. Ici, c’est trois repas par jour que RIEN NE DISTINGUE. Sans rire. Le matin, c’est légumes avec sauce, épices, riz et pain local, le midi c’est légumes en sauce, ça pique et y’a le riz plus le pain local, et le soir c’est légumes en sauce, riz, épices, pain et ça pique, bon sang de bonsoir.


Alors, bien sûr, le français un peu basique que je suis aura tendance à essayer de varier le menu, mais je vous prie de me croire que la plupart des autochtones mangent exactement la même chose à chaque fichu repas.


Et en réalité, bah c’est vraiment pas mal ! Les légumes sont délicieux et on s’y retrouve largement en termes de quantités. Après 10 jours de séjour, je ne suis toujours pas tombé malade, qui plus est. #mybodyisready

Bon après, c'est sûr que manger des carottes au curry à 8 heures du matin, c'est une expérience à part entière. Mais on s'y fait, à force.


Non, si je devais reprocher une seule chose à la nourriture locale, je me contenterais de citer mon ami allemand Max Joos, qui, dans un élan anglophone, dit à ses disciples : « Indian food hurts two times ».


Il a bien raison.


La bise.


PS : La prochainement, je vous parlerai de leurs couverts. Ca va être grandiose.

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