De la paperasse
- clmoreux
- 16 sept. 2016
- 2 min de lecture
Avez-vous déjà entendu parler de la rigueur à l’indienne ? Non ? Et bien c’est le moment de nous attarder quelques minutes dessus.
En Inde, ils ont une relation toute particulière au foutoir. Vous savez, en France, on a tendance à se plaindre de notre administration à de nombreuses occasions : quand on passe une heure à la Poste pour envoyer deux fichues lettres, quand la préfecture n’est ouverte que le jeudi, quand l’opérateur met un mois à activer la box internet…
Vous n’êtes pas prêts. Mais tellement pas.

Le zguin, bazar, bordel, comme vous voulez, fait partie intégrante de la culture indienne. Pour la moindre ânerie, il faudra vous armer d’une patience infinie, et de la paperasse adéquate – qui en générale comprend votre passeport, trois photocopies, cinq photos d’identité, un certificat médical, un visa tamponné, le laisser-passer A38, le certificat saumon, les lauriers de César, le sirop de grenadine et, dans le pire des cas, la raquette de badminton.
Alors là, tout de suite, vous allez me dire que j’exagère. Oui, j’exagère totalement, mais, honnêtement, vous ne pouvez pas vous rendre compte du niveau de galère que représente la paperasse dans ce pays. Et attention, la paperasse, on a besoin pour absolument tout : bien sûr, la carte SIM, mais aussi pour échanger de l’argent, prendre un ticket de train, de bus, pour vous inscrire à la salle de sport, et parfois même pour manger.
Pour couronner le tout, les procédures sont à peu près aussi longues que le sexe de Chuck Norris. La vérité, je vous le dis, j’ai ragé plus d’une fois. Tant de sel dans ce corps. Comptez deux semaines pour la carte SIM, 10 jours pour l’inscription académique (et 5 formulaires à remplir + les passeports à envoyer) et plusieurs heures en mettant les pieds dans une banque ou tout autre établissement de ce type.
A vos papiers d’identité messieurs.
La bise.
PS : Une petite vidéo bonus en cadeau.
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