Onam, Onam, on dirait le nom d'une secte
- clmoreux
- 16 sept. 2016
- 2 min de lecture
Ce 14 septembre, dans le Kerala, nous célébrions l’Onam.
L’Onam, c’est une fête en l’honneur de Mahabali. Pour la petite histoire, Mahabali est un roi légendaire, seigneur du Kerala, s’étant battu contre Indra, le roi des Dieux. Et il a gagné, ce champion. Du coup, la maman d’Indra, grave vénère, envoie, par l’intermédiaire de Vishnou, un autre dieu, un nain pour tuer Mahabali – Passe-Partout si tu m’entends. Le méga-nain détrône le roi, qui est envoyé dans les royaumes souterrains, mais qui garde le droit de voir son peuple une fois l’an (pendant Onam, donc).
Attendez une seconde, je finis mon joint.
Alors, sérieusement, je voulais faire une blague, mais ensuite j’ai relu la Bible. Finalement, cette histoire de roi déchu, c’est pas si WTF.

Donc l’Onam, c’est la grosse teuf dans le Kerala. Du côté de Calicut, tout le monde s’habille pour l’occasion : les filles mettent des sarees (c’est très compliqué à bien mettre il parait, mais c’est magnifique), et nous, les mecs, on doit porter des espèces de jupes louches. Des jeux sont organisés un peu partout, comme le tir à la corde à 12 contre 12 – un jeu pour les gens sophistiqués comme moi ça – ou la course en sac à patate, durant laquelle je me suis illustré pour avoir fini par courir en slip.

Les indiens kiffent bien en tout cas, ils n’arrêtent pas de prendre des photos de tout le monde. J’ai dû me faire arrêter une vingtaine de fois pour prendre la pose avec eux. Après, je peux comprendre, je suis tellement un beau gosse…
Ah, oui, il y a un truc génial aussi avec cette fête, ce sont les diagrammes fleuris que tout le monde réalise et qui sont littéralement magnifiques. Ce sont simplement des fleurs posées à même le sol, mais le résultat est vraiment incroyable.
Allez, moi je m’arrête là, c’est l’heure d’aller faire mon badminton.
Happy Onam à tous !
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